Merci à Dahlia qui en a profité pour customiser le livre à l'aide de ses quenottes -_- |
Vatanen,
c’est le prénom du personnage central du roman. Au tout début du récit, sa
voiture percute un bébé lièvre. Vatanen va alors à sa rencontre et prend sous
son aile, le levreau blessé. Cet évènement marque un chamboulement total dans
la vie de Vatanen : il envoie paître épouse et boulot pour mener une vie
de vagabond avec son compagnon à grandes oreilles. Jusque là, l’histoire me
plaisait.
Par
la suite, l’histoire de Vatanen part dans tous les sens : il rencontre des
tas de gens, sera pêcheur/ « pompier » contre un feu de
forêt/ermite dans une cabane/etc. Il arrive des tas de choses à Vatanen mais
son histoire de m’a pas captivée. La seule chose qui me poussait à lire,
c’était mon envie de savoir ce qui allait arriver au lièvre (évidemment).
Pire,
les péripéties de Vatanen ont commencé à me déranger : plus son périple
avance, plus il se montre franchement con. Pas sûr que ce roman pourrait donner
envie à quelqu’un d’envoyer la société de consommation chier pour mener une vie
plus en harmonie avec la nature. D’ailleurs, autant Vatanen chérit son lièvre,
autant il m’a débecquetée de cruauté quand il tue un corbeau de manière
horriblement cruelle. Pas pour le manger/survivre, mais parce qu’il le
considère comme dérangeant. Vatanen aggrave ensuite son cas en poursuivant un
ours pour l’abattre, à nouveau sans raison valable (pour peu qu’il puisse en
exister une, surtout que j’aime beaucoup les ‘nurs).
Au
final, je ne sais pas où j’étais sensée voir de l’humour écolo dans ce bouquin.
De l’humour, je n’en ai franchement pas vu une once. Quant à l’écologie, oui
pour le côté « fuck la société, je renoue avec la nature » ;
pour le reste, je ne pense pas que ce roman présente une véritable pensée écolo.
C’est plutôt l’histoire d’un gars en ayant ras le bol de la superficialité de
sa vie et qui décide d’aller là où le vent le mène sans contrainte.
L’idée
était bonne mais à mon goût, mal travaillée. Vatanen devient vite un alcoolo à
la limite du pathétique. Et le fait qu’il tue des animaux de façon aussi
cruelle qu’injustifiée m’a achevée.
La
seule chose qui m’a plue, c’est d’imaginer les moustaches frétillantes de ce
lièvre accompagnant chaque pas de Vatanen. (Que voulez vous, je suis faible
devant un lagomorphe). Je ne vous conseillerais donc pas la lecture de ce roman
malgré qu’il soit considéré comme culte dans les pays nordiques.
Solaena
Coucou !
RépondreSupprimerJ'atterris chez toi via le blog de Titite qui parle de votre swap.
Merci pour le partage de ce livre car j'allais l'acheter, ben finalement non alors !
Coucou,
RépondreSupprimerBienvenue :)