mercredi 29 juin 2016

[Divers] Museum of me




Suite à la proposition d’Armalite de réaliser un « Museum of me » (voir son article), voici le mien :




  1. Un carnet de dessins/recueil de poésie.
C’est un souvenir d’enfance auquel je tiens beaucoup. Il contient surtout des dessins réalisés par mes proches et copains de classe.

  1. Sélection de cartes postales en tout genre.
J’ai opté pour une petite sélection d’un gros paquet ^^ Depuis que je suis gosse, je garde toutes les cartes postales que j’ai reçues : anniversaire, Noël, vœux divers. Au dessus de la pile, j’ai mis une carte que j’aime particulièrement : reçue de ma marraine, à l’effigie d’un basset artésien, chien que j’avais à ce moment là.
Ce sont des cartes que j’aime regarder de temps à autre; d’autant plus que l’envoi de cartes postales se perd de plus en plus. Curieusement, il y a beaucoup de cartes montrant des animaux dans le lot ^^

  1. Un livre sur Alfred Hitchcock.
Parce que je suis passionnée de cinéma, et que j’ai une relation très particulière avec Hitchock. Voir mon article « Hitch, my dear. »

  1. Le dvd d’ « Edward Scissorhands » de Tim Burton.
Si je ne devais garder qu’un seul film, ce serait difficile mais ce serait probablement celui-ci. Aux côtés d’Hitchcock, il y a Burton. Un réalisateur dont l’univers me touche énormément, principalement avec « Edward Scissorhands ». Au point de prendre congé au boulot pour être certaine de pouvoir le voir sur grand écran à la cinémathèque, de payer la blinde pour le voir sous forme de ballet à Paris, et d’être devenue fan de topiaires. Je chiale à chaque fois que je le vois. Et la scène « Ice dance » où Kim danse sous une pluie de flocons de glace créée par Edward occupé à tailler un personnage à son effigie, est la scène cinématographique la plus magique et poétique à mes yeux.

  1. Une peluche représentant le renard de « Le petit prince » de Saint-Exupéry.
Offert par ma maman, cette peluche me renvoie à mon côté enfantin/syndrome de Peter Pan. Ainsi qu’à l’une des plus belles citations : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. »

  1. Veilleuse lapin.
Je l’ai choisie pour représenter mon côté « Miss lapin ». Une part très importante dans ma vie, parfois beaucoup plus que je ne le voudrais. Au-delà de mon implication pour mes lapins, je suis aussi bien souvent appelée à intervenir dans des sauvetages de lapins abandonnés.
Je ne regrette pas cette part importante de ma vie, mais je dois avouer qu’elle aussi gratifiante que difficile.

  1. Farde de dessins.
Gamine, je dessinais beaucoup. J’avais même pris des cours. Cette farde contient tous les dessins que j’ai réalisés. Je n’ai jamais été capable de dessiner sans un modèle à suivre ; mais je regrette d’avoir laissé tomber cette passion.

  1. Carnet spécial « Les petits bonheurs du jour », à l’effigie de « Frankenweenie » de Burton.
C’est un carnet dans lequel je note touts les petits bonheurs qui m’entourent, afin de lutter contre la morosité qui prend parfois trop d’ampleur. J’ai commencé à y écrire dans le cadre de mon opération « Smile », et j’ai choisi ce carnet parce qu’il représente un autre film de Burton qui m’a touchée : « Frankenweenie. »

  1. Le livre « Esther the wonder pig »
C’est un de mes « petits bonheurs du jour » quotidiens. Je crois qu’il n’y a pas un jour où je ne vais pas sur la page facebook d’Esther. Parce que cette page renvoie avant tout à une merveilleuse histoire d’amour entre deux hommes, tombés également en amour pour un cochon ayant bouleversé leur vie. De cette histoire, ils en ont fait un livre que je me suis empressée d’acquérir. Un concentré de sourires.

  1. Le guide du routard de Lisbonne. 
Il y a quelques années, Doudouw et moi avons réalisé que les vacances de style « all inclusive » n’étaient pas faites pour nous. Partir à la découverte de villes, de leurs histoires, leurs architectures, ça c’était notre truc. Et dans l’organisation de nos city trips, le guide du routard est devenu un fidèle allié. J’ai choisi celui sur Lisbonne pour ma photo, parce que Lisbonne est la ville pour laquelle j’ai eu le plus gros coup de cœur jusqu’à présent.

  1. Le livre « L’énigme des tueurs en série ».
Il renvoie à l’une de mes plus grosses déceptions : celle de ne probablement jamais devenir criminologue alors que j’en ai le diplôme. Je ne vis malheureusement pas dans un pays où le métier de mes rêves est accessible : profiler.  Alors, je me console à travers des bouquins comme celui-ci ainsi que des romans de genre policier/serial killer dont je parle bien souvent sur ce blog.

  1. Sélection de badges militants véganes. 
Devenir végane a été une décision majeure dans ma vie. Je me sens mieux dans mes baskets depuis que j’ai adopté une philosophie adaptée à mes convictions. Cette sélection de badges (j’en ai bien plus que ça ^^) symbolise donc cette importante partie de ma personnalité. Pour rien au monde je ne cesserais d’être végane.

  1. Un collier lapin
Offert par Doudouw à la Saint-Castor, parce que nous ne fêtons pas la Saint-Valentin. Vous ne comprendrez peut-être pas cette précédente phrase et c’est tant mieux : Doudouw et moi avons une relation qui peut sembler particulière à certaines personnes, mais elle nous va très bien depuis plus de 7 ans.

  1. Médaille « Pepsi » 
Cette médaille appartenait à ma chienne Pepsi. Adoptée quand j’avais 12 ans. Parti sous mes larmes à 24 ans. Ce chien représente 12 ans de ma vie ; et rien que de voir cette médaille j’en ai les yeux très très très gros. Je crois que sa grosse truffe ne cessera jamais de me manquer.


  
Et vous, vous mettriez quoi dans votre Museum of you ?

P.S.: un grand merci à la fée Pops qui est venue au secours de mes 10 doigts pas fichus d'ajouter des chiffres sur une photo ^^





mardi 28 juin 2016

[Bouquin] « Birdman » de Mo Hayder.


"Hey, tu connais Catwoman? Elle te le bouffe tout cru, ton Birdman!"



            « Birdman » est le premier roman de Mo Hayder, et aussi ma seconde lecture de cette auteure : j’ai lu « Rituel » (dont vous pouvez lire ma critique.)
            « Birdman » met en place le personnage flic cher à Hayder : Jack Caffery. Ce personnage m’avait bien plu dans « Rituel » ; et continue de le faire avec ce roman-ci qui en pose les bases du point de vue psychologique, de sa façon d’agir, etc.

            Si « Rituel » ne faisait pas dans le gore, c’est autre chose avec « Birdman » ^^ En effet, Caffery va être confronté à un fou furieux qui laisse derrière lui des cadavres de jeunes femmes mutilées… avec un oiseau dans la cage thoracique !
            Pour couronner le tout, la gonzesse de Caffery a un potentiel de chieuse très élevée ; et son voisin qui a probablement tué son frère s’amuse à le narguer. Vous l’aurez compris, ce n’est pas le moment de faire chier Caffery. (Hey, ça rime !)

            Si « Birdman » est un roman à serial killer assez classique où un flic à tendance profiler pourchasse un affreux jojo ; il est assez intéressant du point de vue de la psychologie du tueur. (Chose qui me passionne le plus, je n’ai pas étudié la criminologie pour rien.)
            En effet, le lecteur a l’occasion de faire connaissance avec Birdman, son enfance, ses peurs et ses frustrations, son histoire de vie. Mo Hayder donne suffisamment d’éléments pour que le lecteur puisse se forger une idée sur ce qui a amené Birdman à devenir le monstre qu’il est. En cela, je vous conseillerais « Birdman » car il va plus loin qu’une simple narration de faits macabres où l’on assiste à de la torture et du glauque sans avoir l’occasion de comprendre ce qu’il se passe dans la tête du serial killer. Un être humain ne devient jamais complètement barge sans aucune raison.

            J’ai dû attendre à peu près un tiers du livre pour être captivée ; mais je l’ai dévoré à partir du moment où l’on fait connaissance avec Birdman. Une personnalité bien plus complexe qu’au premier abord…
« Birdman » me semble clairement à conseiller aux amateurs de cette catégorie de romans ; les petites natures passeront leur chemin car il y a des scènes de tortures plutôt crades.

Ouvrez-la-cage-aux-oiseaux - ment vôtre,

Solaena

lundi 20 juin 2016

[Bouquin] "L'ordre et le chaos" de Maud Tabachnik



 
"Si tu continues à m'emmerder avec tes photos, c'est moi qui vais déchainer le chaos!"

            Emballée par la lecture de « Désert barbare », j’ai directement enchaîné avec « L’ordre et le chaos » de la même auteure.
            L’histoire : la mère de Merryl vient de mourir. Merryl qui a passé 40 ans auprès d’une mère étouffante. Merryl qui alors, prise d’un désir de liberté, décide de partir à la découverte du monde en camping car. Merryl qui, surprotégée par sa mère, va être confrontée à la violence et la folie humaine. Élément déclencheur de sa propre folie qui attendait d’exploser depuis bien trop longtemps…

            En parallèle du récit de Merryl, le lecteur suit le policier lancé à sa poursuite : Russel Milland. Ayant vu sa carrière voler en éclats après la mort tragique de son co-équipier ; Milland espère redorer son image avec cette affaire. Mais Merryl va lui donner du fil à retordre car, notamment, Milland ne se doute pas que le criminel qu’il poursuit est une femme.

            C’est un aspect du roman qui m’a plu : le meurtrier est une femme. Merryl est un personnage à la psychologie particulière : plus on la découvre, plus elle se déconstruit. Attachante, agaçante, téméraire, effrayée ; Merryl s’effondre peu à peu dans la schizophrénie et la paranoïa. Elle ne sait pas vers quoi elle se dirige, ce qui donne un déroulement plutôt imprévisible au lecteur. Et je dois avouer que la fin m’a surprise : Tabachnik ose plus que la plupart des autres auteurs que je lis.

            À la différence de « Désert babare », ce roman est beaucoup plus axé sur la psychologie des personnages que sur leurs actes. Si mon avis sur « Désert babare » a entraîné chez vous une réticence à lire Maud Tabachnik, sachez que « L’ordre et le chaos » est beaucoup plus soft. Pas de crime dégueulasse ni de torture insoutenable dans ce livre.

            Je recommande donc la lecture de « L’ordre et le chaos » : si ce roman est déjà trop costaud pour vous, vous pouvez dire adieu à Tabachnik ; s’il vous a plu, vous pouvez tenter « Désert barbare » en vous accrochant un peu plus ^^

            Rock’n roll-chaos-ment vôtre,

            Solaena

           

jeudi 16 juin 2016

[Opération Smile] Mougnou du jour, bonjour !



            Je sais, vous vous demandez ce que le rock’n roll bunny a encore inventé là ? N’ayez crainte mes p’tits pompons. Voyez-vous, en bonne végane qui s’extasie devant des photos d’animaux, j’aime publier sur mon compte facebook des photos troooooop mignonnes. Au fil du temps, ces publications sont devenues de plus en plus fréquentes, accompagnées de la mention « Mougnou du jour, bonjour ! »

            Et là certains se demandent « mais qu’est-ce donc un mougnou ?! » Un mougnou est un concentré de mignon, du trognon tout plein, du tellement chou vis-à-vis duquel on ne peut s’empêcher de réagir par un « oooooooooooh » ou un « hiiiiiiiiiii. » (En somme, un attrape-gonzesses ^^) ©Solaena !

            M’est alors venue l’idée de coupler ce concept de mougnou avec mon opération Smile, en créant une page facebook dédiée au mougnou. Ceci afin de réserver le mougnou du jour à ceux/celles qui souhaitent les voir, et permettre à des personnes en dehors de mes contacts d’en profiter. (Je sais, ma bonté me tuera.)

            L’idée est donc de publier, une fois par jour, sur la page https://www.facebook.com/mougnoudujourbonjour/ ; que je vous invite à rejoindre si vous êtes amateurs de mougnou.

            Ensemble, propageons le mougnou dans ce monde de mert’ ! (Ca ferait un bon slogan de parti politique tiens.)

            Smile-ment vôtre,


            Solaena.