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"C'est quoi ce délire de me faire poser avec un livre?!" |
David a un petit penchant pour le
glauque : en plus d’être thanatopracteur, il a écrit un roman mettant un
serial killer en scène. C’est pour cette raison qu’un certain Doffre va
s’intéresser à lui et lui demander d’écrire un roman. Cette demande
est doublement particulière : le livre doit réanimer « le bourreau
125 », un serial killer bien cruel qui obligeait des femmes à torturer leurs
maris avant de les abattre tous les deux… sous les yeux de leurs enfants auxquels il laissait la vie sauve. Secundo, Doffre veut que ce livre soit rédigé dans un cadre bien
spécial : un chalet reculé dans la Forêt-Noire.
Appâté par l’argent et le goût du
macabre, David accepte la proposition et emménage dans ce chalet avec femme et
enfant. Mais très vite, les choses prennent un cours de plus en plus étrange.
Je lis beaucoup de romans
« type serial killer » et je dois reconnaître que Thilliez nous sert
tous les ingrédients pour nous proposer un bon bouquin du genre. Chaque
personnage a son petit côté obscur (sauf peut-être Clara, la gamine de deux ans
^^ ) ; suspens, crimes crapuleux et cruels sont au rendez-vous. Néanmoins,
en ce qui me concerne, l’histoire n’est pas captivante. Et ce pour la simple
raison que j’ai très vite flairé le dénouement de l’histoire ainsi que les
dessous de chaque personnage. J’imagine qu’à force de lire des romans de ce
style, je deviens de plus en plus exigeante et m’attend à un
« waouwww » lors du dénouement de l’intrigue/découverte de qui est
le-vilain-méchant-pas-beau du roman.
Autre chose qui m’a chipotée durant
ma lecture : la grande ressemblance avec « Shinning » et
« Misery » de Stephen King. Je ne peux pas expliquer en quoi
exactement sans vous spoiler l’histoire. Mais qu’on me fasse bouffer du steack si
Thilliez ne s’est pas inspiré de ces deux romans. C’est dire si j’en suis
convaincue !
En bref, « La forêt des
ombres » a pour mots clés : le huit-clos, la villa perdue au milieu
de nulle part sous une méga couche de neige, l’enfermement qui rend fou, l’écrivain
devant ressusciter un personnage à l’aide d’une machine à écrire, l’écrivain
ayant une fan complètement barge (vous inquiétez pas, ce n’est pas un spoiler,
le lecteur l’apprend dès la première page). Ca ne vous rappelle rien ?
Je ne peux pas dire que ce roman
soit mauvais ; d’ailleurs il plaira probablement à beaucoup de fans du
genre. Pour ma par, l’intrigue est trop prévisible. Pour ceux et celles qui
l’apprécieront, sachez qu’une adaptation au cinéma serait en cours.
Obscurément vôtre,
Solaena