samedi 2 juillet 2011

[Bunny] Le pain, ennemi du lapin.

Qu'on se le dise, le pain est mauvais pour les lapins! J'imagine déjà le regard interloqué de certains d'entre vous mais, une fois pour toutes: LE PAIN C'EST DE LA MERDE POUR LES LAPINS! (Cette erreur est tellement fréquente que ça méritait des majuscules).
De nombreuses personnes me disent "mais si le pain c'est bon, ça use les dents du lapin". Hé ben non!!! Ce qui use les quenottes de nos bunnies:
§         Le foin (il est important de donner du foin de bonne qualité, non compressé, non poussiéreux).
§         La silice, une substance qui est contenue dans les légumes verts.
Le pain n'use pas les dents: à peine en bouche/gueule et mélangé à la salive, ça devient de la bouillie. Vous avez déjà vu de la bouillie user une dent, hum?
De la levure et de la farine n'ont rien à faire dans l'estomac d'un lapin. Lui donner du pain, c'est l'intoxiquer sur le long terme. Et à toutes les personnes qui me répondent "Je donne du pain et mon lapin n'est pas malade", je réponds systématiquement "Une micro dose d'arsenic dans votre café tous les matins ne vous rendra p-e pas malade, mais finira par vous tuer après quelques années".

Un bunny rock'n roll est donc un lapin recevant du foin à volonté et une portion de légumes verts tous les jours afin d'avoir une bonne dentition.

 "Je suis rock'n roll les gars!"

[Réflexion] Au commencement...


Depuis que je suis née, j'ai été toujours été attirée par le monde animal. Ne te fais pas d'idées zoophiles, cher lecteur ; je veux dire par là que je suis née avec un ressenti pour les animaux, un besoin de m'en occuper et de les protéger. Il y a des gosses qui font dans leurs pantalons quand ils voient un grand chien ; ben moi je courrais après eux pour les faire plein de papouilles. Ma mère devait me surveiller quand on allait au parc, disant: "Solaena, tu ne connais pas ce chien, tu ne sais pas s'il est méchant alors ne t'en approche pas". Et moi de répondre "Mais Maman, les chiens ne sont pas méchants!".
S’en est suivi un répétitif « Maman, je veux un chien/Moeder ik will een hond » jusqu’à ce qu’un beau jour je découvris un basset hound chiot dans le salon. Ô joie, ô consécration de tant de « Maman, je veux un chien steuplé » répétés inlassablement. Le chiot-bonheur fut nommé Watson, et c’était mon Watson chéri-protégé-d’amuuuuur.
Malheureusement, trahison suprême 6 mois plus tard : ma mère dût se résoudre à l’abandonner car il détruisait tout dans la maison, ne supportant pas d’être seul pendant que mes parents travaillaient et que ma sœur et moi allions à l’école. Pendant que je tirais la tronche et que je lui en voulais à mort, maman téléphonait tous les jours au refuge pour savoir si Watson avait été adopté. Et quelques semaines plus tard, il fut adopté par un garde forestier. J’espère que celui-ci lui a donné la vie qu’il méritait.
Quelques années plus tard, mon père était devenu agent de sécurité, et son collègue comptait se débarrasser de Mabrouck, labrador dressé pour le gardiennage. Mabrouck avait déjà 7 ans, et s’il était abandonné en refuge, il y aurait probablement fini ses jours. Mon père en discuta avec ma mère, et décidèrent de le prendre un weekend à la maison pour faire un « test ». Ètant chien de garde, Mabrouck devait absolument avoir accès à la porte d’entrée pour aller renifler en cas de bruit/odeur suspecte. Manque de bol, mes parents l’avaient enfermé au salon. Monsieur Mabrouck tenta d’ouvrir la porte en bouffant le chambranle.  Ca dissuada mes parents de le garder, mais c’était s’en compter sur la petite Solaena qui avait décidé que Mabrouck s’était déjà son chien et que y avait pas intérêt à l’abandonner.
Mabrouck passa 3 belles années chez nous avant de partir au paradis des chiens. Il protégea notre maison comme un chef (ses crocs ont dissuadé plusieurs cambrioleurs) et était une crème de chien avec nous.  Quand il a senti les portes du paradis se rapprocher, nous étions en vacances. Mabrouck a alors attendu que nous rentrions pour mourir. Et est mort le jour de notre retour. J’avais alors 12 ans, et sa mort m’a arraché le cœur…
Deux semaines plus tard, mon père entendit parler d’une chienne à adopter qui finirait au refuge dans quelques jours si pas d’adoptant. C’était une jeune croisée malinois-labrador, de couleur noir, comme Mabrouck. Face à ma tristesse, mon père est allé chercher cette chienne, qui avait été baptisée Pepsi. Avec des cours d’éducation canine, elle est devenue une chienne adorable et obéissante. Pendant 12 ans, elle nous a fait rire, protégés, aimés de tout son cœur de chien. Elle est décédée de la maladie de cushing. J’avais alors 24 ans, et sa mort m’a arraché le cœur…
Dans ma tristesse, il y avait un petit bonhomme pour me mettre du baume au cœur. Il s’agissait de Schwartzy, un petit lapin que je venais d’adopter depuis quelques semaines. Celui par qui, mon amour des lapins s’est véritablement déclenché.

Avant Schwartzy, j’ai eu deux lapins : Flush et Plume. Flush, bélier mâle noir est décédé âgée de moins d’un an, d’un cancer de la gorge. Plume, bélier femelle gris-bleue est décédée à 5 ans d’un cancer de l’utérus. Après le décès de Plume, j’ai senti que quelque chose ne tournait pas rond. Deux lapins morts jeunes, c’était plus qu’un coup de malchance. Et puis, je commençais à mépriser l’animalerie qui me les avait vendus : tout ce qui l’intéressait c’était de se faire du fric, l’animal on s’en fout. Alors j’avais décidé que si je reprenais un lapin, ce serait un lapin abandonné en refuge.  
J’ai commencé à chercher sur le net, jusqu’à trouver une annonce sur le forum http://www.rescue-forum.com/phpBB3/index.php. Plusieurs lapins allaient être euthanasiés dans les jours suivant, et se trouvaient dans un refuge tout près de chez moi ! Deux jours plus tard, je suis allée chercher le mien. Il y avait plusieurs lapins noirs mais je ne pouvais en prendre qu’un seul. Pour restreindre le choix, je me suis dit que je ne prendrai pas un bébé parce que les bébés se font plus facilement adopter que les adultes. J’ai alors pris le premier lapin sur ma gauche. Et je l’ai baptisé Schwartzy, parce que « schwartz » en allemand signifie « noir ». Mettons les choses au clair : NON je ne suis pas fan de Schwarzenegger ; aussi étonnant soit il, je n’ai pas pensé à gouvernator quand j’ai baptisé mon lapin. (Mais j’aurais dû vu le nombre de personne qui pense que j’en suis fan quand je parle de mon lapin).
Bien décidée à m’occuper correctement de mon Schwartzy, je suis allée jeter un œil sur le site http://www.margueritecie.com/ . C’est devenu ma bible du lapin… et je suis devenue une folle des lapins !