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(L'air coupable est dû au brin de foin à côté de lui, qu'il venait d'aller chiper dans le bac de Dahlia ^^ ) |
« Kaïken » suit la trame du
roman policier/serial killer lambda : comme Alex Cross chez J. Patterson
ou Jack Caffery chez Mo Hayder ; Olivier Pasan est un flic qui n’a pas
froid aux yeux et risque souvent son job/sa vie dans l’assouvissement de sa
soif de traquer du criminel. Dans « Kaïken »,
le méchant-vilain-pas beau que poursuit Pasan, c’est l’accoucheur. Âme sensible
s’abstenir : l’accoucheur tue des femmes enceintes et il est loin d’être
tendre avec elles. Dans sa course infernale après le tueur en série, Pasan sera
confronté à des démons personnels qui menaceront, sur fond de couleurs
japonaises, sa femme et ses enfants.
Grangé
est manifestement doué pour ce genre de littérature : crimes crapuleux et
psychologie bien ficelée du serial killer sont au rendez-vous. Néanmoins, il
m’aura fallu lire les 2/3 des pages pour me sentir captivée par l’histoire. Et ce pour la même raison que j’ai reprochée à James Patterson dans « Au chat et à la souris » :
l’auteur mêle deux assassins dans son histoire, et ne développe alors pas suffisamment,
à mon goût, les psychologies et histoires des deux personnages. Désolée pour le
petit spoiler, mais la trame de l’histoire et la psychologie de l’accoucheur
font très vite comprendre qu’il y a un autre vilain tapis dans l’ombre. (En
tout cas, j’ai vite flairé le bazar ^^)
« Kaïken » est un bon roman du
genre, mais il aurait eu à gagner en développant davantage les histoires des
deux tueurs. Par ailleurs, la fin m’a laissée sur ma faim, chose ô combien
frustrant pour moi :D
Je
recommande ce livre aux amateurs des histoires de serial killer ; sauf aux
amatrices enceintes parce que l’accoucheur pourrait leur filer de sacrés
cauchemars !
Ce
roman pourrait également plaire aux passionnés du Japon car l’auteur fait de
très nombreuses références à la culture nippone.
Serial-killerement
vôtre,
Solaena.