jeudi 7 juillet 2016

[Bouquin] "Le syndrome E" de Franck Thilliez



 
"Et le syndrome du chat qui en a marre d'être pris en photo avec tes bouquins, tu connais?!"
            Sharko, flic cher au cœur de Thilliez, est appelé à la rescousse dans une sombre affaire de cadavres retrouvés dépouillés de leurs cerveaux et yeux. Ô joie cadavérique.
            Pendant ce temps là Lucie Hennebelle, autre personnage phare de Thilliez, reçoit un coup de fil d’un de ses ex devenu mystérieusement aveugle après avoir visionné un étrange film. Ô joiiiiiiiiiiie !
            Petits malins que vous êtes, vous vous doutez bien que ces deux affaires sont liées et vont amener Sharko et Hennebelle à se rencontrer.

            Si vous suivez un peu ce blog, vous savez que ce genre de roman est ma tasse de thé et que j’ai lu pas mal de bouquins de Thilliez. Le cinéma étant un sujet qui me passionne, j’étais d’autant plus enthousiaste à l’idée d’entamer ce roman.
            Au final, mon avis est plutôt mitigé. Le film qui rend aveugle avait attisé ma curiosité. En définitive, ce point de l’intrigue est peu développé dans une histoire riche en informations. Vous saurez pourquoi l’ex de Lucie a perdu la vue, mais ce sera peu étoffé ni important. Petite déception pour ma part.

            Toutefois, je dois avouer que Thilliez a fait un grand travail de documentation ; et je ne pourrais dire que ce roman est mauvais. Disons que je le noterais d’un 3/5 alors qu’habituellement j’attribuerais un 4 pour les romans de Thilliez. (Avec un 5/5 pour l’indétrônable « Vertige. »)

            « Le syndrome E » propose trop de rebondissements à mon goût. Le passage de Sharko en Égypte est pour ma part inutile et alourdit le récit. Il m’a fallu atteindre les 4/5 du bouquin pour le lire avec une véritable envie de connaître le dénouement de l’histoire. Un dénouement qui m’a plutôt surprise (genre je n’avais pas flairé qui est le grand méchant loup de l’histoire) ; ainsi qu’une fin qui a réussi à éveiller mon intérêt pour la suite de ce roman : « Gataca. »

            Je recommanderais donc ce roman aux inconditionnels de Thilliez ; aux autres je conseillerais ne pas opter pour « Le syndrome E » en première lecture de son auteur. 

            Bunny-syndrome-ment vôtre,

            Solaena

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