Des livres de Maxime Chattam, j’en
ai lus pas mal. Certains m’ont scotchée (la trilogie du mal, « Prédateurs », « Le sang du temps »). Certains m’ont
déçue (La saga « Autre-Monde »,
« Les arcanes du chaos »)
et j’avais alors laissé cet auteur de côté.
Une collègue m’a prêté
« La promesse des ténèbres »
et c’est ainsi que j’ai renoué avec Chattam. Et enfin, celui-ci m’a à nouveau
convaincue. Si Chattam a écrit beaucoup de roman « à serial killer »,
« La promesse des ténèbres »
n’en est pas un. Mais il est malgré tout un roman très noir réservé à un
lecteur averti. Dans ce roman, les hommes s’en prennent aux femmes avec leurs
pires instincts primitifs.
Dans cette histoire, on retrouve Annabel
O’Donnel de « In Tenebris », roman dans lequel on sait que le mari de
celle-ci a mystérieusement disparu. Avec « La promesse des ténèbres », on fait connaissance avec son
mari, Brady, et l’on apprend ce qui lui est arrivé. En s’intéressant au violent
milieu de la pornographie underground, Brady va jouer avec un feu nommé Rubis
et s’enfoncer petit à petit dans les ténèbres...
J’ai eu un peu de mal à me prendre à
l’histoire ; mais une fois la descente aux enfers de Brady lancée, j’ai
été captivée par l’intrigue. Avec ce roman, j’ai été étonnée d’apprendre
l’existence d’un « peuple taupe » dans les bas fonds du métro
newyorkais. Chattam donne une référence à la fin du bouquin pour approfondir le
sujet, ce que le roman m’a donné envie de faire.
Scabreux, noir à souhait, avec « La promesse
des ténèbres », Chattam nous livre un roman palpitant qui plonge
l’humain dans ces plus mauvais instincts. Un roman toutefois à ne pas mettre
dans toutes les mains mais dans celles d’amateurs de ce genre de lecture.
Ténébreusement vôtre,
Solaena.
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