jeudi 29 janvier 2015

[Bunny] Préparer les repas des ses lapins pour une semaine




À mes débuts de « bunny mum », je nourrissais mes lapins à l’aide de légumes et d’extrudés (granulés).  Si je donnais des extrudés de qualité, j’avais néanmoins lu à plusieurs reprises qu’il est plus sain pour un lapin d’être nourri exclusivement de façon végétale. Mais les légumes en magasin ne sont pas spécialement bon marché. De plus, je ne pouvais pas acheter de grandes quantités d’un seul coup car les légumes ne tenaient que 3-4 jours au frigo. Je ne pouvais donc pas donner des rations de légumes bien variées.

Un jour, j’ai décidé de bouger mon popotin et d’aller au marché avec deux amies, également bunny mums. Et j’ai révolutionné l’organisation de l’alimentation de mes lapins :D En faisant mes courses une fois par semaine au marché, cela me permet de prévoir des rations de légumes bien variées pour toute une semaine. Et ce, pour un budget moins élevé que lorsque j’achetais en magasin. Comment je fais pour que cela tienne toute une semaine ? Explications :

Tout d’abord, je vais au marché. Là, j’achète de quoi nourrir mes lapins pour une semaine. En règle générale, je repars avec : 5 salades (romaine ou scarole, feuilles de chêne, lolo rosa, frisée), de la salade de blé, deux céleris, un chicon/endive, deux bouquets de menthe, deux bouquets de coriandre, deux bouquets d’aneth, une botte de persil plat, une botte d’épinard, une carotte ou un panais, 30 haricots verts.
Selon les saisons et/ou disponibilités, j’achète également racine de persil, topinambours, radichio, cerfeuil, des feuilles de « rape » (de brocoli), chicorée de catalogne, fenouil ou pourpier.
Et avant de partir, je fais de l’œil pour avoir des fanes de carotte et/ou une grosse feuille de chou vert. (Autant aller dans des estomacs lagomorphes plutôt qu’à la poubelle !)
Tout cela en sachant que j’ai deux bouches lapinesques à nourrir : Dahlia reçoit 150 grammes de légumes par jour, Ozzy en reçoit 110.
Pour connaître tous les légumes que vous pouvez donner à vos lapins, allez voir la liste réalisée par l’association Marguerite et Cie.

De retour du marché, ma table à manger se transforme en étal à légumes : j’y pose tous les légumes.


Je dégaine alors mes deux bunny-instruments les plus précieux : ma balance de cuisine sur laquelle je pose mon essoreuse à salade. Je pioche ensuite dans tous mes légumes pour arriver à 75gr pour Dahlia et 55 pour Ozzy, car ils reçoivent leur ration quotidienne en deux fois (matin et soir). En piochant, je veille à ce que chaque ration soit bien variée, ni à mettre trop de légumes riches en calcium. Dahlia n’ayant plus qu’un seul rein, elle ne peut pas absorber trop de calcium d’un coup. Par exemple : si je mets du persil plat, je ne mets pas de fanes de carotte car ce sont deux aliments très riches en calcium. 

Après avoir mis pour 75 gr/55gr, selon le lapin, de tout ce qui ressemble de près ou de loin à un feuillage, j’ajoute les petites touches gourmandes : un haricot, un petit morceau de carotte ou de panais, un petit morceau de céleri branche. Et quand c’est la saison : un petit morceau de topinambour.

Je passe alors la ration de légumes à l’eau et au bicarbonate de sodium alimentaire pour éliminer saletés, pesticides, etc. 


S’ensuit alors la phase über sexy où j’essore au maximum les légumes. Il faut éliminer le plus d’eau possible pour que les légumes tiennent toute une semaine.

Une fois lavés et essorés, je mets la ration de légumes dans une boîte en plastique hermétique avec une feuille « d’essuie-tout » par-dessous et par-dessus les légumes. Ces feuilles serviront à absorber l’humidité et permettront de conserver les légumes pour une semaine au frigo.





Considérant que je prépare des boites de légumes pour une semaine, que mes deux lapins (pas foutus de cohabiter donc qui mangent séparément)  reçoivent deux boites chacun par jour ; cela fait un total de … 28 boites :D

Alors oui, ça me prend un temps dingue. J’y passe une après-midi et lorsque je termine la dernière boite, je ne suis pas loin de voir les légumes chanter. MAIS, cela me facilite la vie le restant de la semaine : y a plus qu’à sortir la boite du frigo, attendre un peu que les légumes prennent la température et ambiante, et hop c’est festival de légumes pour les pinoux.
C’est également bien pratique lorsque je pars en vacances : la personne qui s’occupe d’eux ne doit pas se casser la tête puisque tout est déjà préparé. Pas besoin que cette personne sache ce qu’elle peut leur donner à manger ou non.

Cela demande par contre un investissement en boites au départ : le meilleur rapport qualité/prix que j’ai trouvé sont les boites en plastique au couvercle vert en verte chez HEMA. Aussi, ça vous demande d’avoir un grand frigo parce que 28 boites, ça prend de la place ^^

Oui, je vis chez mes lapins.

 


            Testé et approuvé par les deux longues oreilles de la maison :
Dahlia
Ozzy































En espérant que cela sera pourra être utile, 
lapinesquement vôtre,

Solaena
 




 
 

 

mercredi 14 janvier 2015

[Bouquin] « Vertige » de Franck Thilliez



"C'est ta manie de me photographier avec tes bouquins glauques qui me fout le vertige!"
            Amateur du glauque, bonjouuuuuuuur ! Si vous aimez les romans angoissants, crapuleux, qui vous prennent autant les tripes que vous donnent l’envie de gerber ces dernières : « Vertige » est fait pour vous !
            Mais laissez-moi vous présenter le cadre du bouquin : Jonathan se réveille au fond d’un gouffre glacier, le poignet enchaîné. Jonathan est donc méchamment dans la mouise. Mais dans sa mouise, il n’est pas seul ; l’accompagnent deux inconnus ainsi que son chien. Vous vous en doutez : Jonathan et ses compagnons d’infortune vont morfler.

            Thilliez ne fait pas ici dans le « serial killer classique ». On a affaire à un huit-clos angoissant, claustrophobe, et diaboliquement bien ficelé. Si j’avais été déçue par « La forêt des ombres » mais apprécié « Train d’enfer pour ange rouge » ; « Vertige » m’a complètement emballée et je l’ai lu en deux jours. Thilliez n’utilise pas du tout les effusions d’hémoglobine ni les crimes dégueulasses ; mais il joue bien sur la souffrance psychologique de ses personnages, ce qui en fait un roman aussi effrayant que prenant.

            S’il y a un élément clé de l’intrigue que j’ai vite flairé, j’ai toutefois été surprise par certains rebondissements ; et j’ai été plutôt bluffée par la fin de l’histoire.
            Si le synopsis de « Vertige » fait penser à celui du film « Saw » : je vous rassure, Thilliez ne fait pas dans la pâle copie. S’il y a fort à parier qu’il s’en est inspiré pour son roman, celui-ci s’en détache assez vite. Le contexte et l’histoire sont différents, la torture psychologique des personnages et leur enfermement sont les seuls grands points communs entre le film et le roman. (Je vous parle du premier « Saw » hein, pas des bouses qui ont suivi).

            Des trois romans que j’ai pu lire de Thilliez, ce dernier est celui qui m’a le plus convaincue. Je vous le recommande donc, si vous ne craigniez pas les cauchemars.

            Claustrophobement vôtre,

            Solaena.

jeudi 8 janvier 2015

[Réflexion] #jesuischarlie




Parce que si aujourd’hui, j’ose dire ce que je pense, cela n’a pas toujours été le cas.

Parce que je pense que les religions ne devraient pas exister mais que chacun devrait être libre d’avoir sa propre philosophie de vie pour autant qu’elle ne fasse de mal à personne.

Parce que j’admire ceux qui préfèrent mourir debout que de vivre à genoux.

Parce que je sais faire la différence entre les musulmans qui vivent tranquillement leur religion, et les tarés qui prennent la religion comme prétexte.

Parce que la liberté d’expression et de presse sont des droits fondamentaux.
           
Parce que je suis vegan et que Charlie Hebdo est le seul journal qui donne la parole aux animaux à chacun de leur numéro.

Parce que Charlie Hebdo ne s’attaque pas à la religion mais à la connerie humaine en général.

Parce qu’il est hors de question de baisser son froc devant des abrutis qui usent de la violence pour nous faire vivre dans la peur.

Parce qu’ils ont tué des hommes mais pas la liberté d’expression.

Parce qu’ « il a fait flamby dans son slip ».

Parce que nous sommes bien plus nombreux que ceux qui voulaient la mort de Charlie Hebdo.

Parce qu’en tirant avec leurs kalachnikovs, ils ont soulevé la colère du monde.


Je suis Charlie, nous sommes Charlie,


Solaena-ment vôtre,

Charlie

Charlie Esteban

Charlie Dalia

Charlie Ozzy

Charlie Emy

lundi 5 janvier 2015

[Un petit pas vegan] Fêtons l’épiphanie avec une galette des rois vegan

-Article mis à jour le 6 janvier 2015-
 
Les articles [Un petit pas vegan] ont pour but de vous inviter à faire un petit geste pour les animaux.
Après vous avoir proposé de ne pas manger de foie gras, d’inclure un plat vegan dans votre menu de fêtes de fin d’année ; je vous invite à réaliser un petit pas vegan gourmand à l’occasion de l’épiphanie. Qui dit épiphanie, dit galette des rois ! Et il est franchement facile de cuisiner soi-même une version vegan. Pourquoi donc ne pas en profiter ? Les vaches laitières et les poules pondeuses vous remercieront :-)

Voici donc des recettes de galettes des rois végétaliennes (il suffit de cliquer sur l’intitulé pour accéder à la recette) :

La classique galette à la frangipane (personnellement, c’est que je préfère) :

-La recette que j’utilise, sur le blog vegansfield. Super simple et délicieuse !
Veillez toutefois à doubler les doses pour une galette bien remplie ;)

La galette des rois revisitée :


            N’hésitez pas à me contacter si vous avez une question, si vous ne savez pas où vous procurer un ingrédient, etc. 

            Un petit pas vegan, un grand pas pour l’humanité,

            Solaena

samedi 3 janvier 2015

[Réflexion] Patience, madame la faucheuse



-« Bonjour, je m’appelle Virginie, euhhhh Solaena, et il s’en est fallu de peu que la grande faucheuse ne m’emporte dans un accident ferroviaire. »
-« Bonjouuuuuuuur Solaena ! »

            Blague à part, j’ai réellement eu chaud au derrière il y a quelques jours. C’était encore l’une de ces belles journées de poisse, celles où l’on aspire qu’à rentrer chez soi s’écrouler dans son lit. Ce jour là, je n’ai pas pu rentrer chez moi : une voiture a eu la bonne idée de tomber dans la voie où mon train arrivait quelques secondes plus tard. Boum, carton.

            Je ne suis pas du genre à paniquer, mais je peux vous dire que lorsque cette foutue bagnole est passée sous mon train ; j’ai agrippé mon siège en attendant qu’une seule chose : voir si mon train allait dérailler ou non. Et ces quelques secondes m’ont semblé bien plus longues que les trois heures pendant lesquelles j’ai attendu que les pompiers nous évacuent.
            Soulagée que le train n’ait pas déraillé, je n’ai pas stressé durant ces trois heures, ni quand nous avons dû marcher le long des voies dans l’obscurité et la neige. Je me suis même estimée chanceuse : l’accident ayant eu lieu non loin de chez mon copain, je n’ai pas du attendre d’être ramenée chez moi. Chose qui aurait pris une à deux heures supplémentaires.

            Ce n’est qu’une fois au chaud et au lit que les choses se sont corsées : quand j’ai réalisé que j’aurais pu passer l’arme à gauche. Si le matériel de train avait été plus vétuste, il est fort probable qu’il aurait déraillé. Au moment où un train de marchandise passait sur la voie à côté. Si déraillement il y avait eu, je ne serais peut-être plus là pour vous rabâcher les oreilles sur mon blog. On a beau savoir qu’un jour la grande faucheuse viendra nous faire un câlin trop serré sous sa cape ; quand on réalise qu’on aurait pu crever dans un accident de train à même pas 30 ans, ça fout un coup.

            Je ne suis ni choquée ni traumatisée, mais force est de constater qu’il me faut me débarrasser de ces quelques secondes où je me suis dit « putain, je n’ai même pas fait de testament ! » (vive la réflexion philosophique avant d’y passer) et de ces scénarios qui me polluent l’esprit. Une vegan qui fini hachée menu sur des rails, la grosse blague.

            Autour de moi, les gens n’ont pas l’air de comprendre qu’il s’agit d’un accident qui aurait pu être grave. C’est peut-être mieux. Mais du coup, je suis un peu enfermée dans ma bulle du « j’imagine le pire même s’il  ne s’est pas produit ».

            Pour ceux qui se posent la question : les passagers de la voiture ont eu le temps d’en sortir avant l’impact avec le train. Si je ne souhaite la mort à personne, je vous avouerais que je m’en tape un peu étant donné que leur voiture est tombée d’un quai suite à leur totale imprudence. Et je leur en veux un peu, BEAUCOUP, d’avoir été assez stupides pour risquer ma vie. Surtout que mourir écrabouillée dans un train aurait pas été folichon. Puisqu’on est sur mon blog, je peux me le permettre : monsieur et madame qui étaient dans cette voiture, ne touchez plus un volant et allez cordialement vous faire foutre.

            La seule chose positive dans cette expérience ; c’est qu’après avoir été bloquée trois heures avec 10 gars de la poste bossant la nuit, je risque à présent beaucoup moins de me faire agressée dans le train après avoir bossé l’après-midi. « Monsieur l’agresseur, veuillez voir ça avec mes 10 poto de la poste, surtout les deux baraqués ».

-« Bref, je m’appelle Virginie/Solaena, je n’ai pas passé l’arme à gauche mais ça me perturbe quand même de l'avoir passé à droite. »

-« Clap, clap, clap, clap, clap »


            Ce-n’était-pas-encore-mon-heure-ment vôtre,

            Solaena