mercredi 24 décembre 2014

[Rélexion] Noël




J’adore Noël. Son ambiance, ses cadeaux, ses repas familiaux. Noël n’a jamais eu de signification religieuse pour moi. Je n’aime pas la religion ; alors la naissance du petit Jésus ce n’est franchement pas mon truc.
            Certains vegan peuvent être étonnés que j’apprécie cette fête, parce qu’elle est synonyme de souffrances animales. C’est vrai. Et j’avoue que j’ai encore plus envie de gerber quand je fais mes courses, face à toute cette abondance de gibier, ce foie gras ou ces homards aux pinces ficelées attendant d’agoniser au fond d’une marmite.
            Cela dit, les gens bouffent les animaux toute l’année. Ils n’attendent pas les fêtes de fin d’année pour se régaler de souffrance animale. Et si malgré toutes ces horreurs j’aime fêter Noël, c’est parce que je suis convaincue que l’on peut fêter Noël sans souffrance animale. Et depuis l’année dernière, j’essaie de le fêter de façon de plus en plus éthique.

            2014 a été une année difficile pour moi. Notamment financièrement, car j’ai eu beaucoup de frais vétérinaires à payer pour sauver 3 de mes 4 poilus. Dont 2 hospitalisés en même temps. Je vous laisse imaginer les notes du véto. Ajoutez à cela une politique qui devient de plus en plus austère : je compte mes sous pour ne pas être magistralement dans la dèche. Et donc, j’ai dû me limiter dans les cadeaux de Noël. Or, je ne suis pas du genre à regarder pour mettre le prix pour faire un cadeau. J’essaie de trouver quelque chose qui plaira à coup sûr ; et si c’est onéreux c’est tant pis. Mais cette année, il n’y a pas de « tant pis ». Je n’ai pas eu le choix que de me freiner, et ca m’est très frustrant. Mais cela m’a amenée à repenser sur ce que représente Noël pour moi.

            Noël est, pour moi, avant tout un bon souvenir des réveillons de mon enfance. L’attente de minuit le 24 décembre pour se jeter sur les cadeaux en dessous du sapin. Ou la fois, vers l’âge de 10 ans, où j’ai tenu à finir chaque assiette qui m’avait été servie parce « la nourriture ça coûte cher » jusqu’à ce que mon estomac m’envoie balader. J’ai passé la nuit à vomir et pleurer en disant à ma mère « J’peux pas vomiiiiiiir, ça coûte cher ! ». Un souvenir qui nous fait bien marrer aujourd’hui.
            Il y a aussi eu le Noël spécial pyjama où l’on a fait la nique aux vêtements bon chic bon genre en étant tous en pyjama. Et puis, il y a eu l’année difficile où ma maman a été obligée de compter ses sous pour nous faire un cadeau. Et vous savez quoi ? C’est l’un des seuls cadeaux de Noël de mon enfance dont je me souvienne. Je me souviens surtout d’une maman qui était dans la merde financière, mais qui a malgré tout mis des sous de côté pour que ses enfants aient des cadeaux. Cette année là, j’ai reçu dans une boîte en carton verte et blanche : de nouveaux crayons de couleur (parce que je dessinais beaucoup), un livre des fables de Jean Lafontaine, une tasse avec un dalmatien dessus, une poupée « Ken » spécial Hawaï. C’est peut-être le cadeau qui lui a coûté le moins cher, mais c’est celui qui m’a fait le plus plaisir. Celui qui me rappelle que j’ai la meilleure maman du monde.

            Et en repensant à ce Noël là, cela m’a fait relativiser ma frustration de ne pas pouvoir beaucoup dépenser en cadeaux de Noël. Une frustration un peu stupide parce, malgré le fait que j’ai dû me freiner, j’ai quand même dépensé plus que je ne pouvais. Une frustration surtout liée à une peur débile que le destinataire du cadeau trouve ce dernier pas assez cher. Alors que Noël est avant tout pour moi un bon moment passé en famille. On pourrait manger des tartines pour fêter Noël, ce serait pareil pour moi. Bien que ma maman fasse une p*tain de soupe au cerfeuil chaque année, et que je ne voudrais pas la rater :D

            Tout cela pour vous dire que Noël devrait avant tout être un bon moment avec les gens qui nous sont proches. Que les repas peuvent être 100% vegan tout en restant festifs et délicieux. À ce propos, retrouvez mes articles qui vous proposent de faire un petit pas pour les animaux en refusant le foie gras, et en proposant minimum un repas vegan dans votre menu.
            Au final, je me rends compte que je n’ai jamais été du genre à m’interroger sur ce qu’on m’offre, sur la taille du cadeau ou de son prix. Rien que le fait que quelqu’un ait pensé à m’offrir quelque chose, qu’il se soit décarcassé pour trouver un cadeau susceptible de me plaire, est déjà un cadeau en soit. Et je me dis que les gens auxquels j’offre, devraient penser pareil ; et que si ce n’est pas le cas, ils peuvent aller paître dans la société de consommation.

            Laissez-moi donc vous souhaiter un très joyeux Noël. Un Noël entouré des gens qui vous sont chers. Et si vous aussi, vous avez dû faire ceinture alors que vous auriez aimé couvrir ces gens de cadeaux, rappelez vous que ce n’est pas le plus important. Ceux et celles qui tiennent réellement à vous, ne devraient pas être regardant quant au cadeau reçu. Le vrai cadeau, c’est nos proches. Mes vrais cadeaux de Noël cette année seront de regarder pour la énième fois « Le Noël des Muppets » avec la meilleure maman du monde, et que ma lapine Dahlia soit toujours en vie après avoir subi deux lourdes opérations cette année. Si mon petit Schwartzy s’est envolé au paradis des bananes, ma Dahlia est toujours là, plus battante que jamais. Esteban ronronne toujours autant malgré que lui aussi l’ait échappé belle. Emy me fait toujours autant marrer avec son addiction aux chicons et aux chaussures. Et Ozzy, le petit lapin zinzin, a rejoint la joyeuse troupe poilue. Y a pas de plus beau cadeau que tout ça.

            JOYEUX NOEL !

 
  
EMY (raaaavie de vous souhaiter Chayeux Noël)
OZZY



           















ESTEBAN 
DAHLIA






















Et au paradis des lapinoux: Lolita et Schwartzy








 


            Jinglebellement vôtre,


            Solaena
 

mardi 23 décembre 2014

[Bouquin] « Queen Betsy » de Mary Janice Davidson (Tome 1 et 2)

"C'est quoi cette prétentieuse sur la couverture?!"


            J’avais depuis longtemps une vague envie d’écrire l’histoire d’une vegan devenant vampire malgré elle, sur un ton d’humour cynique. Jusqu’à ce que je tombe par hasard sur le double volume de « Queen Betsy » réunissant les deux premiers tomes de la saga (« Vampire et célibataire » et « Vampire et fauchée »). Damned, l’auteure a eu l’idée bien avant moi. Si Betsy n’est pas vegan et plus superficielle que ne l’aurait été mon personnage, elle a un humour qui me plait beaucoup.

            L’histoire : Betsy passe une journée sous le signe de la poisse. Après avoir été licenciée, elle est renversée par une voiture… pour finalement se réveiller à la morgue en vampire super puissante ! Aidée de sa milliardaire de meilleure amie, Betsy va devoir accepter sa nouvelle vie. Et surtout, elle va devoir encaisser être la future reine des vampires appelée à renverser Nostro-le-despote-au-pouvoir ; une prophétie que lui apprendra Sinclair le vampire über sexy que Betsy va adorer détester.

            Appartenant au genre littéraire dit « bit-lit », « Queen Betsy » ne vise donc pas un public adolescent. Betsy parle parfois de façon crue et les scènes sexuelles se rapprochent plus de « True Blood » que de « Twilight ». À réserver donc à un public adulte.

            Aussi agaçante qu’attachante, Betsy et ses péripéties marquées d’une belle poisse, m’ont beaucoup plu. Les personnages qui gravitent autour de Betsy sont aussi sympa : Jessica la meilleure amie à l’humour percutant, Marc le meilleur ami gay, Tina la vampire sexy et dévouée et le fameux Éric Sinclair, le vampire ténébreux vis-à-vis duquel Betsy hésite entre un fracassement du crâne et une scène torride au lit.

            Férue de littérature type « serial killer », je renoue en ce moment avec l’heroic fantasy à travers « The mortal instruments » et la bit-lit avec « Queen Besty ». Des genres qui me plaisent également et qui me changent un peu de mes histoires de victimes dépecées :D

            « Queen Betsy » m’a permis de passer un bon moment. Il n’y a qu’une seule chose qui m’a dérangée :
-« Oh ! c’est vrai, vous êtes inscrite à PETA.
-Plus maintenant. Leurs actions devenaient un peu trop extrêmes à mon goût. Comme tout le monde, je suis contre l’utilisation de mousse à raser dans les yeux des lapins. Mais je n’accepte pas le fait qu’ils entravent la recherche contre le sida ».[1]
            Si je n’adhère pas forcément à tout ce que fait PETA, je trouve dommage de déformer leur volonté d’une science éthique et utile, où la recherche sur le sida se ferait sans cruauté. Ce qui diffère d’entraver la recherche contre le sida.
            Cela dit, ça ne m’a pas empêchée d’apprécier ma lecture ni de le recommander à ceux et celles qui aiment la bit-lit.

            Longues-quenottes-ment vôtre,

            Solaena


[1] Mary Janice Davidson, Queen Betsy, tome 2 Vampire et fauchée, 2011, Milady, p. 399, l. 21 à 25)

mardi 2 décembre 2014

[Réflexion] Conchita Wurst, le beau doigt d’honneur aux homophobes



Cela fait un moment que je pense écrire au sujet de cet étrange personnage qu’est Conchita Wurst. Je dis « personnage » car Conchita n’existe pas ; il s’agit d’une création de Tom, un jeune homme homosexuel. Un jeune homme courageux qui veut montrer au monde qu’il faut oser être soi-même pour être heureux.

Cette année, Conchita Wurst a représenté l’Autriche au concours « Eurovision ». Une participation qui a fait polémique ; la Russie ayant même voulu faire interdire la performance autrichienne. Lors de la diffusion du concours, j’étais occupée à préparer la nourriture des lapins et regardais la TV d’un œil distrait. Je ne pourrais pas vraiment expliquer ce qui c’est alors passé lors du passage de Conchita ; mais toujours est-il que dès la première note j’ai été comme hypnotisée et me suis installée devant ma télévision. Ma première pensée a été que la chanteuse avait l’air somptueuse dans sa robe… jusqu’à ce que je me rende compte que celle-ci avait une petite originalité. Une barbe ! Si j’avais vaguement entendu parler d’un travesti, je ne m’attendais pas à une « femme à barbe ». Une « femme à barbe » qui est en réalité un homme barbu, habillé et maquillé telle une femme. Et vu le buzz que cela a suscité, cette barbe a dérangé certaines personnes quand pour ma part, j’en avais rien à cirer.
Certes kitsch, Conchita Wurst avait toutes les conditions pour remporter le concours : une belle voix, une magnifique robe et une chanson « typée Eurovision ». À chaque « Austria, 12 points », j’espérais que Conchita remporterait la victoire. J’ai été fière de mon pays quand celui-ci lui a donné ses 12 points, comme j’ai été heureuse que Conchita ait finalement gagné l’Eurovision 2014. Heureuse qu’elle ait fait un beau pied de nez à tous ses détracteurs (mange ça, Poutine !). Heureuse qu’il y ait eu suffisamment de gens ouverts d’esprit pour voter pour elle. Bien sûr, certains ont dit que sa victoire n’est pas due à son talent mais au fait que derrière Conchita se cache un homosexuel, et que donc la communauté gay a voté en masse. Que ce soit vrai ou non, je m’en fiche éperdument. Car premièrement, l’Eurovision n’a jamais été objective ; deuxièmement, gay ou pas, Conchita avait une chanson qui pouvait gagner.

Beaucoup disent que quitte à s’habiller en gonzesse, Conchita devrait laisser tomber sa barbe. Car elle serait alors plus jolie, plus cohérente. Or, je pense que chacun est libre d’avoir sa propre cohérence tant que cela ne fait de mal à personne. Et Conchita Wurst n’emmerde personne, si ce n’est les crétins d’homophobes. Car c’est en ça que Conchita pose problème : elle ne cache pas son homosexualité. Et l’homophobie, je la hais. Les « manifs pour tous » en France, ce concentré de branquignols aussi intolérants que stupides, me donnent envie de vomir.

Oui, Conchita serait peut-être plus belle sans barbe, mais qui sommes nous pour en juger ? Tom est une magnifique personne, avec ou sans sa barbe. Il/elle a un joli visage, de jolis yeux en amande et une p*tain de paire de guiboles que je jalouse.
Je trouve Conchita Wurst très touchante et je salue le courage de Tom de prendre ses traits. À travers son personnage, Tom veut faire passer un message : « Soyez qui vous voulez être, soyez heureux ». Et si ce gars là est heureux en étant amoureux d’un autre gars, et en chantant en robe et talons aiguilles ; hé bien je lui souhaite tout le bonheur du monde.

Je ne pense pas que Tom s’y attendait, mais Conchita est devenue un emblème du mouvement de défense des homosexuels. Avec #theunstoppable, Conchita lutte pour un monde où les hommes peuvent aimer les hommes, les femmes peuvent aimer les femmes. Sans devoir se cacher ni craindre pour sa vie. Car il y a des pays où l’homosexualité est passible de passage à tabac voire de peine de mort.
Je n’ai jamais compris l’homophobie. Je n’ai jamais compris pourquoi refuser l’adoption d’un enfant à un couple parce qu’il est homo. Je suis vegan et aspire à vie où je respecte tous les êtres vivants, humains y compris. Pour moi, militer pour le droit à l’homosexualité, cela fait partie du veganisme. En cela, je suis fan de Conchita Wurst et de la philosophie qu’elle représente. Et je lui souhaite une longue carrière pour propager son message au maximum. Si son style musical n’est pas le mien, ses chansons ont le mérite de véhiculer un message. « Rise like a phoenix » met clairement en musique la transformation de Tom en Conchita ; et « Heroes » parle de la bataille pour le droit à la différence.
Si la musique de Conchita ne vous plait pas, je vous conseille d’écouter « Take me to church » de Hozier. Un magnifique morceau qui dénonce l’attitude de la Russie face à l’homosexualité. Le clip est très fort en images.

Certains sont choqués, d’autres trouvent ridicule que je défende Conchita Wurst. Mais je n’en ai cure : homophobie, la barbe !

Viva Conchita, Fuck homophobia,


Avec-une-barbe-ment vôtre,

Solaena.

vendredi 28 novembre 2014

[Bouquin] « Le fabuleux destin d’une vache qui ne voulait pas finir en steak haché » de David Safier





"Moi j'aime pô les histoires de steak haché!"
            Lolle passe décidément une mauvaise journée. Elle découvre que son homme la trompe avec cette peste de Susi, sa pire ennemie. Lolle se fait ensuite menacée par un affreux chien en défendant le chat qu’il voulait réduire en charpie. Et apprend finalement que le fermier va la vendre le lendemain, elle et son troupeau, à l’abattoir. Car oui, Lolle est une vache. Et par-dessus le marché, elle réalise que les humains mangent les vaches.
            Dans cette sombre journée, il y a encore une lueur d’espoir pour Lolle. Celle d’aller vivre dans le seul pays où les humains ne se repaissent pas de chair de vaches : l’Inde. S’entame alors un périple aussi loufoque qu’hilarant.

            « Le fabuleux destin d’une vache qui ne voulait pas finir en steak haché » est le deuxième roman que je lis de David Safier. Si j’avais apprécié « Maudit Karma », j’avais néanmoins été déçue par la fin de l’histoire (probablement la chose qui me frustre le plus quand je lis un livre). « Le fabuleux destin … » m’a davantage séduite ; c’est un livre OVNI. Attention, il ne faut pas l’envisager comme une histoire crédible de A à Z ; mais plutôt comme un conte. Un conte qui nous parle de courage, de dépassement de soi, d’amitié et de respect de l’autre et de la différence.
            Lolle et ses amis deviennent très vite attachants. Mon coup de cœur allant à Giacomo, un chat parlant avec un accent italien ; qui m’a fait rire tout au long de l’histoire. Exemple : 
« Pendant que P’tit Radis accomplissait son œuvre, le matou lançait d’étranges jurons :
-Stronzo, cretino, Berlusconi… »[1]

            À travers cette fable rigolote, Safier aborde des sujets sérieux tels que l’homosexualité, la difficulté de trouver sa place dans la vie, et bien sûr la triste réalité de l’abattoir. Je ne sais pas si l’auteur est sensible au sujet des animaux ; mais vu les questionnements de Lolle, il s’interroge sur le fait que certains humains mangent les animaux. Petit extrait choisi pour illustrer cette interrogation, une conversation entre Giacomo et Lolle :

« -La ploupart des houmains ils né touent pas les vaches eux-mêmes. Ils né voient jamais ouné vache morte. Ils né mangent que dé morceaux qu’on né les réconnaît pas, et commé ça ils né pensent pas qué d’abord c’était oune être vivant.

Un tel comportement me paraissait non seulement absurde, mais pervers.

-Yé crois qué la ploupart né vous mangeraient pas s’ils pouvaient voir comment on vous toue.

Cela rendait-il meilleur le comportement des humains ? Pas vraiment ! Et il était inconcevable qu’ils apprennent à leurs petits à manger d’autres êtres vivants. Quand j’aurais un veau, je lui apprendrai à respecter toutes les créatures. Sauf Susi. »[2]

            Ce livre plaira autant aux végé qu’aux omnivores, et il est une très belle façon d’inviter à la réflexion sur la consommation de viande. Une manière de faire réfléchir le lecteur : pourrez-vous continuer à manger des vaches après avoir lu les aventures de Lolle, Susi, Hilde, P’tit Radis et Champion ?

            Je ne peux que vous conseiller vivement la lecture de ce roman. Et avec les fêtes de fin d’année qui approchent, je vous invite à l’offrir aux amateurs d’histoires décalées.[3]
            Parfois touchant, « Le fabuleux destin… » a réussi l’exploit de me donner les larmes aux yeux. Pratique quand on lit dans le train ^^ Et ce alors que seulement deux romans sont jusqu’à présent parvenus à le faire : « Lady Pirate » de Mireille Calmel et « L’esprit des vaches » d’Anna Evans. Décidément, les histoires de vaches, ça  m’émeuhhhhh.

            Bref, partez à l’aventure et dansez la Vaca Cabana avec Lolle et ses amis ! Puisse Lolle vous convaincre que les vaches méritent de vivre et non de finir dans votre estomac.

            Je-ne-veux-pas-finir-en-steack-haché-ment vôtre,

            Solaena

           



[1] David Safier, Le fabuleux destin d’une vache qui ne voulait pas finir en steak haché, Presses de la cité, 2014,  p. 35, l. 11 à 13
[2] Ibidem, p. 104, l. 9 à 20
[3] D’autant plus que David Safier a créé la fondation Gutes Karma avec l’argent gagné grâce à ses romans,  fondation venant en aide aux enfants défavorisés.

jeudi 27 novembre 2014

[Challenge minimaliste] Du tri dans les ustensiles de cuisine




            Après avoir fait du tri dans mes livres; je poursuis le challenge minimaliste d'Armalite, avec du rangement dans la vaisselle et ustensiles de cuisine. Et comme je le craignais, j’ai pas mal de choses à liquider ^^ Je craque facilement pour les ustensiles à pâtisseries, sauf que j'ai peu de temps à y consacrer. Il est donc temps d'en faire don.

            Voyez si certaines choses vous intéressent ; si c’est le cas, contactez moi par facebook ou sur vivisully@hotmail.com avec pour sujet « ustensiles de cuisine à donner ».

Tasses et verres

Moules à gâteaux. Le hérisson et le cochon n'ayant même pas été ouverts.

Coquetier coccinelle, "machin" pour couper les pommes ^^, petite spatule, séparateur d’œuf, verrines (celles à gauche en plastique, celles à droite en verre)

Emportes-pièces de différentes formes. Aucun n'a été utilisé.

Différents emporte-pièces, jamais utilisés.

Douilles pour cupcakes et fondue à chocolat. Les douilles ont été utilisées une fois; la fondue jamais.

Moule à charlotte "Tupperware", baguettes asiatiques, couverts en plastique (jamais utilisés; la plupart viennent de chez "Exki" et pourraient servir pour un pique-nique par exemple). 

 
"Touyettes" à cocktail, doseurs et dessous de verres.


            Également à liquider : une grande passoire en plastique, des grandes assiettes blanches, des petites assiettes blanches et des assiettes moyennes blanches + fleurs bleues.



            Minimalistement vôtre,

            Solaena
 





 





mercredi 26 novembre 2014

[Challenge minimaliste] Première étape : les livres



Ce fut dur, ce fut intense, ce fut une bataille avec moi-même : j’ai effectué la première étape de tri du challenge minimaliste d’Armalite :D (Voir mon premier article à ce sujet). Ce premier tri concerne les livres
Bizarrement, j’éprouve des difficultés à me séparer de mes bouquins. Néanmoins, je suis plutôt satisfaite de ce premier pas minimaliste. J’ai trié mes livres en 4 piles :
-Ceux que je garde quoiqu’il arrive.
-Ceux que je n’ai pas encore lu/voudrait relire avant de m’en séparer.
-Ceux que je compte prêter avant de les donner (parce que j’ai des amateurs de lecture autour de moi dont je sais qu’ils apprécieront certains de mes livres).
-Ceux que je vais donner/vendre.

Les deux premiers étages: les livres que je garde; troisième et quatrième étages: les livres à lire ou à relire.


Si l’on prend la quantité de livres que j’ai au total, il y en a peu que je veux absolument garder. La plus grande pile étant celles des livres que je dois encore lire ou relire avant séparation. 
Deux livres pour enfant vont être donnés comme lots de tombola pour une association, trois ont été mis en vente en espérant que cela va aboutir mais je suis sceptique.

            Voici les livres à donner :




            Si certains vous intéressent, contactez-moi sur vivisully@hotmail.com en me précisant « livres à donner » en titre (car je n’ouvre pas les emails sans sujet). Ne tardez pas à le faire car j’irai prochainement en boutique de seconde main/bibliothèque selon ce qui reste.
            Je vends également les 4 tomes de « Twilight » en version anglaise. Ils sont en très bon état ; et pour la petite anecdote, le tome 3 contient un autographe de Brian Molko (chanteur de Placebo) ^^ Si cela vous intéresse, contactez-moi également par email.
           

                Si vous me comptez parmi vos contacts Facebook, vous pouvez bien entendu m’envoyer un message par ce biais là.

            Minimalistement vôtre,


            Solaena





jeudi 13 novembre 2014

[Bouquin] « Je ne suis pas un serial killer » de Dan Wells



"Comment ça je pouvais pas croquer dedans? Ben fallait pas me le proposer alors hein! Puis c'est quoi cette manie de nous faire poser avec des livres ? o_O"

            John est un ado pas tout à fait comme les autres. Passionné par les serial killer, il entretient ses pulsions morbides en aidant sa mère qui exerce le métier de thanatopractrice. Diagnostiqué sociopathe, John tente néanmoins de lutter contre ses envies de trucider ses semblables.
            Les propensions meurtrières de John vont alors entrer en ébullition quand un serial killer va hacher menu des habitants du village paumé où vit John. Pour ne pas verser du côté obscur, John va alors se mettre en tête de traquer celui qu’il a baptisé « le démon ».

            Ce roman m’a été offert par Hélène à l’occasion de la ronde des poches n° 2organisée par Armalite. Ma swapée a fait mouche car c’est un livre que je pensais acheter.
           
            L’histoire, narrée par John, est racontée sur un ton cynique qui me plait beaucoup. Exemple : « Le truc, avec les boîtes, repris-je, c’est qu’on peut les ouvrir. Même si de l’extérieur elles semblent totalement insignifiantes, il se peut qu’à l’intérieur il y ait quelque chose d’intéressant. Donc, pendant que tu débites des conneries dans nom, je m’imagine ce que ça donnerait de t’ouvrir pour voir ce que tu as là-dedans. »[1]
            Toute l’intrigue autour du démon m’a happée à partir de la moitié du livre. Si je n’ai pas été captivée dès le départ, c’est parce que l’histoire prend une tournure [ATTENTION SPOILER] surnaturelle. Mais, si de prime abord, cette tournure m’a dérangée, elle ne m’a finalement pas empêchée d’apprécier ma lecture.

            La psychologie de John est intéressante à découvrir. Pour ceux et celles qui auraient peur d’une trop forte ressemblance avec la série TV « Dexter » : je vous rassure, c’est différent. Si John s’impose des règles à respecter comme Dexter suit son « Harry’s code », les deux sociopathes ne fonctionnent pas de la même manière.

            L’histoire de John fait l’objet d’une trilogie ; je vais très probablement faire l’acquisition du second volet : « Mister Monster ». Je vous recommande ce roman qui tourne autour de la problématique du serial killer de manière moins cinglante et plus cynique que les romans lambda du genre (Patterson, Thilliez, Chattam and co).

            Pas-un-serialkillerment vôtre,

            Solaena



[1] Dan Wells, Je ne suis pas un serial killer, Sonatine éditions, 2011, p. 89, l. 3-8.

mercredi 12 novembre 2014

[Challenge minimaliste] Le challenge minimaliste d’Armalite : c’est parti !



            D’une nature légèrement bordélique, il est grand temps de faire du tri dans mes affaires. Le challenge minimaliste proposé par Armalite, début octobre, sur son blog « Le rose et le noir » est alors arrivé à pic. Seulement :
1. J’arrive toujours une guerre en retard.
2. En ce moment, j’ai un agenda de ministre (sans le salaire, bien sûr).

Pour me motiver dans ce challenge, je posterai ici son évolution. Certaines choses seront en vente ou à donner ; je posterai des photos pour que vous puissiez voir s’il y en a qui vous intéresse.


Tout d’abord, je dois bien avouer que je suis bordélique. La fée du logis, elle a oublié d’agiter sa baguette au-dessus de mon berceau. Grougniasse va.
Il m’arrive donc que, dans mon bordel, j’achète deux fois la même chose ; parce que je ne mets plus la main dessus ou parce que j’ai carrément oublié que j’en avais déjà une. Shame on me ; fin d’année, être moins bordélique fera une fois de plus partie de mes bonnes résolutions.

Ensuite, j’ai une petite tendance à l’achat compulsif, surtout en matière de bibelots. Dès que je vois un objet en rapport avec les lapins : ça se suit d’un « hiiiiiiiii ! » et ça m’accompagne à la caisse. Si je me suis améliorée à ce niveau là, c’est encore à travailler. En général, je me demande si j’achèterais cet objet s’il n’y avait pas de lapinou dessiné dessus. La plupart du temps, la réponse est non ; mais une fois sur deux, je l’achète malgré tout ^^

Mais encore, je déteste le gaspillage. De ce fait, j’ai tendance à récupérer et ne pas jeter. C’est ainsi que ma cave est devenue un champ de bataille qui ferait peur à Gengis Khan. Avec ce challenge minimaliste, j’espère pouvoir dispatcher sans rien jeter.

Enfin, j’ai une drôle de tendance à m’attacher à certains objets. Je ne suis pas du tout matérialiste, mais il y a des choses dont je n’aime pas me séparer. Les peluches de mon enfance par exemple : j’en ai trop que pour les mettre de ma chambre alors elles sont stockées dans des caisses. Ou encore, mes livres. Je n’ai aucune réticence à les prêter mais je n’aime pas m’en séparer, sauf si le bouquin était vraiment nul. Il va donc falloir travailler ce bizarre attachement aux choses matérielles.

En résumé, je suis une bordélique qui achète de façon compulsive tout en refusant le gaspillage et s’attachant à certains objets. Ca promet :D
Le challenge minimaliste d’Armalite m’ayant motivée, j’espère le mener à bien. La première étape dans le tri concerne les livres… J’en frémis déjà :D


Minimalistement vôtre,


Solaena

-"Esteban, regarde moi ça! Maman est tellement bordélique qu'elle laisse trainer ses livres par terre!" -"Non Emy, ça c'est un subterfuge pour nous prendre en photo avec le livre pour un article sur son blog. Sauuuuuuve qui peuuuuuut!"                            !'


mercredi 5 novembre 2014

[Bouquin] « Train d’enfer pour ange rouge » de Franck Thilliez


"Tu lis trop d'histoires de psyco-cats maman!"



            Franck Sharko, flic au cœur de l’intrigue, n’est pas dans la période la plus épanouissante de sa vie : sa femme a disparu depuis 6 mois, et il enquête sur un taré qui tue des femmes après les avoir torturées. Folle ambiance.

            Ce roman est ma seconde lecture de Thilliez. Si  « La forêt des ombres », ne m’avait pas vraiment emballée, je dois reconnaître que « Train d’enfer pour ange rouge » me botte beaucoup plus ! La psychologie de Sharko et celle du tueur en série m’a davantage intriguée que celles des personnages au cœur de « La forêt des ombres ».
            Le déroulement de l’histoire m’a également semblé beaucoup mieux ficelé et moins prévisible… même si à la moitié du bouquin je m’étais doutée de l’identité du tueur ^^

            Il y a une petite réflexion sur les tests sur les animaux qui m’a plu : « Je pensais plutôt à un camp d’extermination aux apparences de paquebot de luxe, où chaque cabine renfermait un piège de métal, froid et inondé d’aboiements désespérés, de douleur gratuite ou de total irrespect pour la race animale. Tout cela dans l’unique but d’embellir des thons par le biais du maquillage.[1] » J’aurais envie d’ajouter : « Bienvenue chez L’Oréal ! »
            Plus loin, Elisabeth Williams, la profiler, explique qu’à ses 13 ans elle a été marquée par des chasseurs tuant des canards qu’elle nourrissait : « J’assistais à une série de meurtres… Ca m’a tellement déchiré le cœur que je me suis dit que je ne pouvais pas laisser ce genre de tueries impunies, qu’il fallait faire quelque chose pour stopper le massacre. C’est ce qui, plus tard, m’a orientée vers mon métier… »[2]  Ca aurait pu être moi ^^

            « Train d’enfer pour ange rouge » est un bon roman du genre, mais je ne le recommanderais qu’aux lecteurs assidus ayant les tripes bien accrochées. En effet, le tueur est vraiment sadique et cruel avec ses victimes.
            Si les séances de tortures vous donnent la nausée, évitez alors ce roman qui plonge le lecteur dans le monde sadomasochiste et du bondage. Si pas, je vous le recommande pour l’intrigue et la psychologie des personnages.

            Carmin-ement vôtre,

            Solaena


[1] Franck Thilliez, Train d’enfer pour ange rouge, La Vie du Rail, «Rail Noir»/Pocket, 2004, p. 115, l. 22-27.

[2] Ibidem, p. 416, l. 21-25