lundi 26 août 2013

[Bouquin] "La reine de lumière" de Mireille Calmel.


Je vais vous avouer l'une de mes contradictions: je déteste le romantisme et pourtant j'aime lire Mireille Calmel. Bon, on est loin des "cul-cul-tissimes" Arlequins; mais faut bien reconnaître que les histoires de M. Calmel sont bien badigeonnées à l'eau de rose. Néanmoins, je dévore à chaque fois ses bouquins, je plonge à chaque fois dans l'histoire. Il n'y a que "La rivière des âmes" qui m'a un peu déçue.

J'ai découvert Mireille Calmel avec "Le bal des louves", lequel m'avait plu au point de faire de suite l'acquisition de "Le lit d'Aliénor". J'ai par la suite eu la larme à l’œil avec "Lady Pirate". Oui, vous avez bien lu. Moi qui aie le cœur desséché à l'épreuve de tout romantisme, j'ai chialé avec un bouquin de Mireille Calmel. Rien que pour cet exploit, je me devais de lire tous ses romans.

Déçue par "La rivière des âmes", j'ai attendu avant de lire "La reine de lumière". Bon, j'ai fait une bourde, je ne savais pas que ce roman suivait l’histoire de "Le chant des sorcières". Donc si vous comptez lire "La reine de lumière", ne faites pas comme moi et lisez bien les trois tomes de "Le chant des sorcières" au préalable^^ (Parce que bibi se retrouve ainsi avec trois briques à lire en connaissant déjà la moitié de l'intrigue, ahem :D )

Au centre de "La reine de lumière", comme dans tous les romans de M. Calmel, on retrouve un personnage central féminin, laquelle est une femme au caractère fort. Et c'est probablement ce qui me plait dans les histoires de Calmel: les femmes en ont dans le froc et sont le moteur de l'histoire. Elles se montrent parfois fleur bleue, un tantinet "cucul la praline"; mais ce ne sont pas des demoiselles en détresse. Elles en bavent mais ne pleurnichent pas sur leur sort, et parfois ce sont elles qui sauvent leur mec!
Au coeur de ce roman, c'est Elora qui fait office de femme qui a des corones/pilier central de l'histoire. Avec Elora, le lecteur voyagera en France, à Rome avec l'odieuse famille Borgia, à Istanbul ainsi que dans les mystères de l'Egypte.
Pour apprécier ce roman, comme ceux de Calmel en général, il vous faudra aimer le contexte médiéval. Car au-delà du fait que l'intrigue se déroule au Moyen-Âge, Calmel utilise le vocabulaire d'époque. Chose que je trouve plutôt plaisante à lire, parfois drôle. C'est aussi l'occasion d'enrichir son vocabulaire: vous savez ce que c'est qu'une bécaroille vous? :D

Par ailleurs, il ne faut pas être effrayé par la multitude de personnages: il y en a ÉNORMÉMENT dans les romans de Calmel, et en particulier dans celui-ci! Au début ça fait peur mais on s'y habitue plutôt vite, quoiqu'il faille tout de même une bonne mémoire des prénoms ^^

Mais aussi, il faut savoir que Calmel aime mettre une dose de magie dans ses livres. "La reine de lumière" en contient une bonne dose: Elora a certains pouvoirs. Cela dit, on est bien loin des Harry Potter and co, Calmel utilise la magie de manière raisonnable. Si vous êtes amateurs de romans bien rationnels sans aucune part de surnaturel, celui-ci risque de vous déplaire. Personnellement, ça a apporté un petit plus à ma lecture.

Je ne pourrais pas dire pourquoi mais j'ai dévoré ce roman, j'ai même failli louper mon arrêt de train tellement j'avais le nez dans mon bouquin! Emportée par Elora, j'ai fait un voyage dans le temps et dans l'espace; et je serais ravie de la retrouver dans un autre roman.
Il me serait difficile de raconter l’histoire sans devoir la détailler et spoiler. Je me contenterai donc de vous donner quelques mots clés au coeur de ce livre: traîtrise, bravoure, amour passionné et girl power :D Si ces mots vous allèchent, je vous souhaite alors une bonne lecture en espérant qu'elle vous plaira autant qu'à moi. Puisse Elora vous transporter de sa lumière.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire