samedi 26 janvier 2013

[VEGAN LIFE] Spaghetti épeautre, sauce tomate-crème, haché de soja et légumes.




Avant-hier soir, j’ai été prise d’une envie de faire la popote. Voici ce que j’ai concocté :

Tout d’abord, j’ai cuit, dans du bouillon, des brocolis et des petits pois (surgelés tous les deux).
Ensuite, j’ai mis des tomates passées bio à mijoter. J’y ai ajouté de l’huile « Becel », du laurier, un mélange de poivre, un demi-oignon, un peu d’ail, les brocolis et les petits pois. A la base, l’huile « Becel » est prévue pour faire des vinaigrettes, mais elle peut être utilisée pour des préparations chaudes et j’aime beaucoup son goût.
Pendant que tout cela mijotait, j’ai fait cuire dans un peu de margarine végétale, du haché de soja et un restant de champignons bruns. Une fois cuits, hop dans la sauce.
Au final, ma gourmandise a eu envie d’ajouter un peu de crème de soja pour rendre la sauce tomate crémeuse.

Cette mixture s’est avérée est vachement bonne :D Je l’ai mangée avec de délicieux spaghettis d’épeautre, et un peu de « parmazano » (le seul fromage vegan que je ne trouve pas dégueulasse jusqu’à présent ^^)
           
            J’en profite alors pour vous donner quelques infos nutritives. Le brocoli est un excellent légume à privilégier dans votre alimentation. Celui-ci contient deux fois plus de vitamine C qu’une orange. Il aurait des vertus anti-cancer et antioxydantes. Si vous achetez du brocoli frais, profitez en pour donner un petit morceau à votre lapin lequel adore ça :D Le petit pois quant à lui, est riche en protéines (par contre, il ne faut pas en donner à votre lapin).
            Si le sujet vous intéresse, le livre « Devenir végétarien. Les bienfaits. Les dangers » (de Nathalie et Jean-Marie Delecroix) dresse un tableau assez complet des apports nutritifs des fruits et légumes.

 Bon appétit!

mercredi 23 janvier 2013

[VEGAN LIFE/ BUNNY] La racine de persil




La racine de persil est un légume très peu connu. Assez rare, elle se trouve difficilement, et plutôt en magasins bio ou sur les marchés. C’est en cherchant à varier le menu de mes lapins que j’ai fait la connaissance de ce légume, lequel ressemble à un panais plus petit et plus fin.
Cela fait quelques années que j’en achète pour les lapins, mais curieusement je n’avais jamais goûté la racine de persil pour autant^^ C’est en lisant cet article de Lady Pops : http://m-pops.blogspot.be/2013/01/decouvrons-la-racine-de-persil.html , que je me suis décidée à cuisiner la racine de persil. J’ai d’abord goûté un morceau cru, c’est assez bon. Le goût est assez proche de celui de la carotte, sucré. Pas étonné que mes lapins aiment s’empiffrer avec :D
Je me suis donc attelée à faire un velouté avec mes racines de persil…. Et au final je dois avouer que je ne suis pas très fan. Je ne sais pas si j’ai loupé quelque chose, mal choisi mon cube de bouillon ou fait mon velouté trop consistant ; mais suis pas enchantée par le goût. Chose qui est dommage car j’ai utilisé de bons ingrédients bio.
Néanmoins, je n’exclue pas de remanger de la racine de persil, mais je la dégusterais plutôt crue. Vu qu’elle est difficile à trouver, autant la déguster au mieux :p
Cela étant dit, il y a deux loustics à longues oreilles qui se sont régalés : pour ne pas faire de gaspillage, j’ai bien lavé mes épluchures de racines de persil et je les ai données aux lapins qui en étaient ravis :D

Racine de persil
Velouté de racine de persil, accompagné d'une petite tranche de pain de seigle :D



"T'aurais mieux de nous filer toutes les racines de persil, au lieu de les gâcher dans ta soupe loupée! Scrountch scrountch scrountch"




 P.S: pour que la recette soit vegan, il suffit d'utiliser de la margarine végétale à la place du beurre (et de la crème végétale si vous souhaitez en mettre).


Solaena

samedi 12 janvier 2013

[Réflexions] "Bang bang, that awful sound"


http://www.youtube.com/watch?v=g56DGkc2T78

http://www.youtube.com/watch?v=6KUwib-rGis

Deux vidéos.
Deux silences qui me crèvent le coeur.
Deux silences que le coeur et l'âme entendent.
Deux silences qui me donnent envie d'hurler sur tous les cons qui se moquent de mon végétarisme.

J'ai honte d'être humaine.

"Bang bang".

[VEGAN LIFE] Des friiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiites!




Hier, j'ai été prise d'une envie qui pèse sur chaque estomac belge. Une envie qui augmente tant le cholestérol que les bourrelets. J'ai nommé: les frites! Et pour ne rien arranger ; à cette envie de frites bien grasses, s’ajoutait une envie de déguster un durum falafel.
Or, problème : j’ai grossi et ça ne m’enchante absolument pas, et passer par la friterie n’est pas vegan. Les seules sauces vegan disponibles dans une friterie, en principe, sont le ketchup et la moutarde. Personnellement je trouve ses sauces trop écœurantes pour un durum.
Prise dans un tourment goulaferie versus je veux être vegan pour les vaches/je ne veux pas en devenir une, j’ai trouvé une alternative : me cuisiner ça moi-même. Hé ben c’était une bonne idée car je me suis régalée sans culpabilité !
Pour les frites, je me suis tout simplement fait des frites au four. Elles n’ont certes pas le même goût que nos crasses frites belges, mais j’aime beaucoup leur croquant. Cuites au four, elles sont évidemment beaucoup moins grasses.
Pour le durum, j’ai finalement choisi de me faciliter la vie en achetant des pochettes à pita. Je me suis inspirée de cette recette que j’avais déjà testée : http://vegansfields.over-blog.com/article-indian-wraps-wraps-a-l-indienne-vegan-sans-oeuf-ni-plv-53164620-comments.html . Je l’ai adaptée à mon goût. Pour farcir ma pita, j’ai fait rissoler des champignons, morceaux de fallafel, des cornichons et des grains de maïs. J’ai ajouté ensuite des carottes râpées et de la salade. Pour la sauce, j’ai repris l’idée de la recette. Le mélange yaourt de soja, moutarde et curry est juste délicieux ! Beaucoup plus sain qu’une sauce de friterie mais tout aussi goûtu.
Au final je m’en suis foutu plein la panse, mais sans l’avoir gros sur l’estomac ni sur la culpabilité.  Bon appétit !


mardi 8 janvier 2013

[VEGAN LIFE] Pain saucisse

Il y a plus de 7 ans, quand j'ai annoncé à ma sœur ma décision de venir végétarienne, celle-ci m'a spontanément rétorqué "Mais alors, tu ne mangeras plus JAMAIS de pain saucisse!!!!". Enfer et damnation, elle avait raison.
Le pain saucisse a beau faire partie de ces aliments sans intérêt nutritif, il détient un goût addictif. Qui plus est, il fait partie de la nourriture que j’associe à mon enfance : aaaah le bonheur gustatif quand papounet me réchauffait un pain saucisse préalablement tartiné de sauce andalouse ! Contre vents et marées de ma goulaferie, j’ai néanmoins fait une croix sur le pain saucisse le jour où j’ai décidé que je ne mangerai plus les animaux. Amen.
Mais aujourd’hui, ahaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa, j’ai trouvé une alternative vegan au pain saucisse ! *insérez ici un « Eye of the tiger » clamé haut et fort*
Grâce à cette recette  http://vegansfields.over-blog.com/article-35894525.html , j’ai pu retrouver les joies du pain saucisse, sans cruauté animale ! C’est simple et rapide à faire, délicieux accompagné d’une bonne salade/crudités. J’ai choisi des saucisses de la marque Taifun, au goût légèrement fumé. C’était très bon ; par contre la prochaine fois je mettrai plus de ketchup/moutarde car par peur d’en mettre de trop, j’en ai au final pas mis assez ^^  Et je serais définitivement émue le jour où je trouverai une recette vegan de sauce andalouse :D
Je vous présente mes premiers feuilletés/ pains saucisse vegan :
 Bon appétit!

Solaena.

samedi 5 janvier 2013

[FILM] "Populaire"

Ayant vu la bande annonce à plusieurs reprises, “Populaire” me tentait fort bien. D’abord parce que j’apprécie les acteurs principaux (Deborah François et Romain Duris) et ensuite parce que je trouvais original de traiter la machine à écrire comme sujet principal d’un film.
            Rêvant de quitter son petit village natal, Rose Pamphyle (Deborah François) tente sa chance en ville en postulant pour un emploi de secrétaire. Maladroite et pire assistante que l’on ait jamais vue ; Rose est néanmoins embauchée par Louis Echard (Romain Duris) qui perçoit de suite le don qu’a Rose pour taper rapidement à la machine à écrire. Ambitieux et avide de performance, Louis inscrit Rose à un concours de dactylographie et compte bien en faire une championne internationale.
            Evidemment, les sentiments s’en mêlent : le cœur de Rose se met à battre de plus en plus fort au rythme des touches de sa machine ; pour un homme qui ne voit en elle qu’un symbole de sa propre envie de réussir, d’aller toujours plus haut. Mais c’est sans compter sur le caractère spontané de Rose, qui compte bien faire voler en éclat la carapace de son mentor.

            Je n’en dirais pas plus pour ne pas spoiler, mais « Populaire » est assez prévisible, suivant des schémas assez classiques des histoires d’amour au cinéma. Néanmoins, j’ai visionné « Populaire » avec plaisir. Parce que si l’histoire d’amour en elle-même fait partie du « déjà vu », elle est traitée sous un angle original qu’est la compétition dactylographique. Sorti en 2012, « Populaire » nous ramène aux temps déjà lointains où les ordinateurs n’existaient pas, où il fallait être très prudent en tapant à la machine si l’on voulait un texte propre et sans faute. Je me souviens avoir rédigé un travail pour le cours de français en première secondaire (il fallait inventer un sujet de couverture de livre + le premier chapitre ; j’avais intitulé mon livre « La soupe de l’épouvante »... ahem ^^) avec la vieille machine à écrire de ma maman. Souvenir, souvenir. J’en regretterais de ne pas avoir conservé cette vieille machine pleine d’histoires.
           
            Par ailleurs, je reste convaincue grâce à « Populaire » que Déborah François et Romain Duris sont de bons acteurs.
            Déborah François m’avait emballée avec sa prestation dans « La tourneuse de page ». Elle y est juste exquise dans son rôle de vengeresse. (Oui, l’attrait pour la vengeance c’est moche ; mais puisqu’il est plus judicieux de reconnaître ses défauts pour mieux vivre avec : je vous l’avoue, je suis une adepte de la vengeance).
            A Rose Pamphyle, Déborah François apporte beaucoup de fraîcheur, spontanéité et humanité. Rose est autant une petite chose fragile qu’elle ne se laisse pas abattre. Et tout comme Rose ne flanche pas devant Louis, notre actrice belge encore peu connue est loin de faire pâle figure devant le nom bien connu du cinéma français qu’est Romain Duris.
            Ce dernier m’a semblé moins convaincant au début du film. Je le trouvais trop maniéré. Ce n’est qu’au fur et à mesure que j’ai compris qu’en fait, c’est le personnage de Louis Echard qui est maniéré. Louis se cache derrière un personnage qui n’est pas lui-même, pour se protéger, parce que Rose l’attire mais qu’il ne veut pas succomber à la flamme de peur de s’y brûler les ailes. Romain Duris interprète donc un personnage qui essaie de se faire passer pour un autre : ce que j’ai pris au départ pour un mauvais jeu d’acteur de Romain Duris est en fait un mauvais jeu de Louis Echard. Et là j’ai envie de dire « Une fois de plus, Romain, tu m’épates. » De « De battre mon cœur s’est arrêté » à « L’arnacoeur », Duris diversifie ses rôles et me met des petits cœurs dans les yeux à chaque fois.

            Si « Populaire » ne m’a pas transportée, il m’a fait passer un très bon moment. « Populaire » est un film très frais et drôle, excellent pour se vider la tête. Si le film tangue parfois vers les bons sentiments, il évite de se noyer dans l’eau de rose et c’est tant mieux. Sur ce, m’en vais me vernir les ongles façon Rose Pamphyle.

            Solaena

            P.S. : ce film c’est également l’occasion de voir Nicolas Bedos se prendre un râteau. Le supportant de moins en moins, « Populaire » m’est d’autant plus délectable mouhahahahaha :D